8 mai 2012

















La couleur qui est vibration de même que la musique, 
est à même d’atteindre ce qu’il y a de plus général
et pourtant de plus vague dans la nature : 
sa force intérieure 
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2 commentaires:

  1. Merci encore une fois pour ces sublimes illuminations. Cette fois-ci, je vais oser : pour vous, ce poème de Paul Eluard, extrait de 'Donner à voir' (1939). Naturellement, sans pourquoi, comme toute Rose :

    "Au fond du cœur, au fond de notre cœur, un beau jour, le beau jour de tes yeux continue. Les champs, l’été, les bois, le fleuve. Fleuve seul animant l’apparence des cimes. Notre amour c’est l’amour de la vie, le mépris de la mort. A même la lumière contredite, souffrante, une flamme perpétuelle. Dans tes yeux, un seul jour, sans croissance ni fin, un jour sur terre, plus clair en pleine terre que les roses mortelles dans les sources de midi.

    Au fond de notre cœur, tes yeux dépassent tous les ciels, leur cœur de nuit. Flèches de joie, ils tuent le temps, ils tuent l’espoir et le regret, ils tuent l’absence.

    La vie, seulement la vie, la forme humaine autour de tes yeux clairs."

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    1. Merci. L'étape dans laquelle je suis m'oblige à l'intériorisation maximum. Les mots ne me viennent pas, comme si je ne pouvais pas éparpiller le processus en cours en essayant de me concentrer autrement que par ce qui est là, ici et maintenant.
      Je suis sensible à la poésie et votre ressenti me touche beaucoup.

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