23 mars 2011





Ce matin, j'ai re-trouvé une photo qui m'a donné très envie de m'immerger dans l'oeuvre de Wolfgang Laib.
J'ai trouvé un article de l'Express que j'ai recopié en fin de billet et quoiqu'il date déjà de quelques années, il est juste, le temps n'a aucune prise sur son oeuvre. J'en aime l'extrême simplicité et l'alchimie dont il fait preuve pour la réaliser. 























































































De la cire d'abeille ou du pollen, 

il extrait des oeuvres à la beauté lumineuse. 

Une expérience sensorielle et organique .......

 
Ses périples en Inde, en Turquie, en Afghanistan ou en Iran accomplis enfant au côté de parents voyageurs, l'ont marqué à jamais. Nourri de culture orientale, Wolfgang Laib, né en 1950 à Metzingen (Allemagne), fabrique depuis trente ans des oeuvres à base de matières naturelles : lait, riz, pollen ou cire d'abeille. De leurs formes, simples et archaïques, de leurs couleurs, pures et naturelles, émane un étrange pouvoir. Parcourir l'exposition de cet artiste hors du commun relève ainsi de l'expérience sensorielle - voire métaphysique.



Au musée de Grenoble, Laib a déployé ses « maisons de riz », comme des reliquaires médiévaux ou des tombes musulmanes, et ses « pierres de lait », plaques de marbre à peine creusées dans lesquelles il verse le liquide, qu'il faut remplacer tous les jours, comme dans un rituel. Plus loin, l'artiste a installé une « chambre de cire » et un « champ de pollen ». Dans la première, cellule monacale aux effluves de miel, on pénètre en silence. Posé à même le sol, le second est un tapis fait du pollen de noisetier, récolté de ses propres mains. D'un jaune éblouissant, ce monochrome produit un effet presque hypnotique.
Loin des esbroufes du marché de l'art - mais très apprécié des collectionneurs - Wolfgang Laib, petit homme discret aux allures de moine, ne revendique aucune appartenance religieuse. Il partage son temps entre son Allemagne natale et l'Inde, son pays d'élection, où il possède depuis peu un atelier. Il aurait pu embrasser la carrière de médecin. Mais c'est la voie de l'art qu'il a empruntée, préférant la guérison des âmes aux soins des corps.
Without Place - Without Time - Without Body.


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