4 novembre 2010





















































ma Russie
île de Kiji - république de Carélie










































je lis cet ouvrage magnifique en ce moment,
et je ne peux m'empêcher de rechercher des images de cette région, 
celle dont l'auteur arrive, les îles Solovki et les bords de l'Oniego où il s'installe.
Je n'ai pas encore trouvé de photos de ce lac, .....
























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..... sur les îles Solovki,




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le samovar et la cérémonie russe du thé






poêle russe typique








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.....pietchka, poêle russe, est du genre féminin.
Le poêle russe est le véritable symbole de la femme à la maison.
La pietchka est une vraie mère pour nous dit un proverbe russe. 
Cela apparaît le mieux dans les rites liés à la naissance. En effet, quand les femmes accouchaient dans la salle commune, on masquait "l'orifice" du poêle, ouvrant d'un geste magique les voies génitales de la parturiente, et sur les braises qui tombaient du poêle, on faisait une infusion qu'on lui donnait à boire pour que le fruit de ses entrailles jaillisse tout aussi légèrement. Parfois aussi, s'il n'y avait pas de bains dans l'habitation, la femme accouchait sur le poêle. Le bébé venait alors au monde d'un double ventre en quelque sorte : du sein de sa mère et du four.........

Autrefois le poêle russe était fait d'argile battue. C'est plus tard seulement  qu'on a commencé à utiliser des briques pas cuites. En général le propriétaire faisait lui-même le foyer, c'est-à-dire la carcasse en bois en 3 ou 4 assises, couverte de planches taillées à la hache et d'une épaisse couche d'argile (le foyer) et il invitait les gars et les filles du village à battre le poêle, comme on disait. Les jeunes gens venaient avec de la terre glaise
(pas moins de dix charretées !) et la pétrissaient directement dans la maison en la foulant à pieds nus sur le sol, ensuite, ils moulaient cette pâte dans le cadre de planches en la battant au rythme des chansons et des halètements, du gargouillement de la boue, des cris aigus des filles et des rires. Souvent, on incorporait à la glaise des pierres qui se chauffaient mieux et gardaient plus longtemps la chaleur. Une fois le travail fini, le maître de maison offrait aux jeunes gens la vodka de circonstance et sur les restes de la terre glaise on se mettait à folâtrer. Le seul battage du poêle durait quelques heures, les joyeux ébats ensuite jusqu'au matin, et un poêle bien battu servait d'ordinaire pendant plusieurs générations....

page 40-41
la maison au bord de l'Oniego
Mariusz Wilk








1 commentaire:

  1. Un pays qui semble être réellement à l'écart du monde, dans son silence ... il en devient attirant... merci pour cette découverte !

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