Depuis quelques jours, je me sens en amour de la taïga, de la Sibérie et je ne cesse évidemment de trouver des échos. J'ai regardé hier "les plongeurs fous du lac Baïkal",  un documentaire de Wolfang Mertin,  visible environ une semaine sur le site d'Arte, et j'ai besoin d'images.... feeling +

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sur the swedish parrot, "un souhait iakoute"

S’il fallait dire merci dans la taïga, il faudrait le dire à chaque pas,
À ces arbres, à cet air, à cette rivière, à ces animaux, à ces poissons…
Il faut dire merci à tous, du fond de l’âme.

Ne trébuche d’aucun pied,
Jouis d’un bonheur grand comme une neige épaisse sur un dense buisson de sapin !
Puisse la chance veiller derrière toi et le bonheur venir par-devant à ta rencontre !
Puissent tes yeux regarder sans ciller !
Ne laisse pas filer ce que tu as attrapé,
Ne courbe pas la jambe tendue,
Que de mauvaises langues n’aient pas à parler de toi !
Que des yeux de feu ne te regardent pas en face !
Sois un homme, fais partie des humains !
Que les esprits des monts, des bois et des eaux t’accompagnent de bénédictions, et de prédictions fastes !
Qu’ils abaissent les hauteurs, et repoussent les obstacles !
Que la neige, la pluie, le vent, modèrent contre toi leurs bourrasques !
Que le soleil tempère ses rayons !
Passe comme sur un genou velu,
Marche comme sur le bord d’une paume argentée !

Souhait iakoute à quelqu’un qui part

et une photo qui m'évoque "ermite dans la taïga"

Agafia

Agafia et son père

et je laisse libre cours à mon imagination, le trans-sibérien, ... et Lou Andréas Salomé, Rainer Maria Rilke en Russie,

bon,  ........ oui des pointillés en pagaille.

Sur le lac Baïkal.... un texte que j'ai trouvé durant une recherche sur google et dont je parviens pas à retrouver l'origine (je continue mes recherches)

Perle ou saphir de la Taïga, cœur de la Sibérie, classée au patrimoine mondial de l’Unesco… La “Sainte Mer”, ainsi nommée par les Bouriates, située à 5 000 kilomètres de Moscou, bien au-delà de l’Oural, à la frontière de la Mongolie, mérite tous les superlatifs. Issu d’une faille née de la collision des plaques continentales, le lac Baïkal est le plus profond (1 647 m) et le plus vieux des lacs (plus de 25 millions d’année). Sa pureté et sa transparence (jusqu’à 40 m) donnent le vertige lorsqu’on observe le fond depuis une barque. Joyau brut, il est aussi précieux pour l’humanité car il représente à lui seul 20 % de nos réserves d’eau douce, l’équivalent de l’ensemble des grands lacs américains ! Cette énumération ne saurait cependant rendre compte de la beauté et de la force du Baïkal. Il faut pour cela marcher le long de ses baies de sable blanc, de ses caps rocheux, partir à la rencontre des Bouriates aux traditions empreintes de chamanisme, entrer en religion avec cette nature extrême mais généreuse. 

La taïga est indissociable du Baïkal. Mélèzes, pins, bouleaux, peupliers et aulnes recouvrent les pentes des montagnes, avant de céder plus haut la place aux épicéas et aux sapins et enfin, avant la toundra d’altitude, à un entrelacement de cèdres rampants où seuls les ours se fraient un passage. Un éden pour les amateurs de botanique qui observeront des plantes alpines : edelweiss, anémones pulsatilles, iris nains, androsaces, campanules, aconits, saxifrages, etc., mais aussi lys rouge du Baïkal. Dans ses eaux cristallines vivent les nerpas, les célèbres phoques d’eau douce qui vivent sous la glace pendant l’hiver, ainsi que l’omoul, un salmonidé prisé pour sa chair savoureuse, l’esturgeon et l’incroyable coméphore, poisson des profondeurs. Joyau de ce joyau, l’île d’Olkhon, la plus grande de la Sainte Mer, lieu sacré des Bouriates. Montagneuse, on y a découvert des témoignages vieux de plus de vingt quatre mille ans de la présence d’hommes. On y a aussi trouvé des os de rhinocéros et de gazelles. C’est sur Olkhon que se trouve le rocher Bourkhan, l’Esprit du Baïkal, parfois survolé par l’aigle impérial à tête blanche avant que celui-ci migre l’hiver pour le Yunnan.