3 janvier 2010

Extrait de l’univers informé de Lynne McTaggart aux éditions Ariane
Document téléchargé sur le site de l’éditeur

…..Par contre, avec la physique quantique, on découvrit
que l’état de toutes les possibilités de n’importe quelle particule quantique
s’effondrait pour former une entité établie dès qu’elle était observée ou mesurée.
Pour expliquer ces étrangetés, les physiciens du monde quantique avaient
avancé qu’une sorte de relation de participation entre l’observateur et l’observé
s’installait et qu’on pouvait supposer que ces particules existaient sans doute
dans l’espace et le temps jusqu’à ce qu’elles soient perturbées par une observation ou des mesures, deux éléments qui les précipitaient vers un état fixe.
Cette observation stupéfiante eut également des répercussions bouleversantes
sur la nature de la réalité puisqu’elle laissait entendre que c’est la conscience
de l’observateur qui amène l’objet observé à être. Rien dans l’univers
n’existerait donc comme objet réel indépendamment de la perception que nous
en avons. Cette découverte revenait donc à dire que chaque minute de chaque
jour nous créons notre monde.


…. C’était le silence du commencement éternel, le monde comme il avait toujours été, dans l’état de non-être ; car jusqu’à une époque toute récente personne n’était là pour savoir que c’était « ce monde ». Je m’éloignai de mes compagnons jusqu’à les perdre de vue. J’avais le sentiment d’être tout à fait seul. J’étais alors le premier homme qui savait que cela était le monde, et qui par sa connaissance venait seulement de le créer réellement.
« Mon vieil ami Pueblo me revint en mémoire : il croyait que la raison d’être de ses Pueblos était le devoir qu’ils avaient d’aider leur Père le Soleil à traverser chaque jour le ciel. J’avais envié chez eux cette plénitude de sens et recherché sans espoir notre propre mythe. Maintenant, je l’appréhendais, et je savais en outre que l’homme est indispensable à la perfection de la création, que, plus encore, il est lui-même le second créateur du monde, l’homme qui donne pour la première fois l’être objectif – sans lequel, jamais entendu, jamais vu, dévorant silencieusement, enfantant, mourant, hochant la tête pendant des centaines de millions d’années, le monde se déroulerait dans la nuit la plus profonde du non-être, pour atteindre une fin indéterminée. La conscience humaine, la première, a créé l’existence objective et la signification et c’est ainsi que l’homme a trouvé sa place indispensable dans le grand processus de l’être.»
Pages 294-295 C. Jung ma vie


Quand on ne regarde pas, il y a des vagues de possibilités
Quand on regarde, il y a des particules d’expérience

JUSQU’OU OSES TU ALLER ?

.....On pense que tout ce qui nous entoure est déjà une chose qui existe sans que j’intervienne ou que je choisisse. Il faut renoncer à cette conception. A la place, il faut se rendre compte que le monde matériel qui nous entoure, les chaises, les tables, la chambre, les tapis y compris la caméra ne sont rien d’autre que des mouvements possibles de la conscience et parmi ces mouvements, je choisis un moment pour manifester mon expérience factuelle. C’est la façon de penser qu’il faut assimiler mais c’est un changement si radical car nous voyons le monde comme une entité indépendante de notre expérience.
Il n’en est rien.
La physique quantique le dit de façon explicite. Heisenberg dit lui-même que les atomes ne sont pas des choses, ce ne sont que des possibilités.
Il ne faut donc pas penser à des choses mais à des possibilités, des possibilités de la conscience.

Alors, aujourd’hui, au début d’une nouvelle année,je me demande ce que je désire le plus, ce que je choisis de manifester…. Et ma pensée survole l’histoire de la conscience de l’humanité… je ressens une grande joie et je m’avance sereinement
vers cette étape collective de création qui sera la toute prochaine étape. Je me dis
qu’il est temps que l’ancien cède la place au nouveau et que le nouveau paradigme
nous inspire davantage… puisque depuis plusieurs années, des scientifiques ont réduit à néant le concept selon lequel nous ne pouvons rien changer en dehors de nous… car nous n’avons aucune influence sur la réalité pour nous amener à « je choisis moi-même mon expérience. Je crée donc littéralement ma réalité personnelle».

Alors Bonne année à vous.

Extraits :
Lynn McTaggart : Champ de la cohérence universelle
Carl Jung : Ma vie
What the bleep do we know – le film
Que sait-on vraiment de la réalité par les cocréateurs du film


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